Le 21e siècle : un départ excitant !
Dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle,
continuant
au
21ème
siècle,
les
vues
se
déplacent
à
nouveau
:
un
intérêt
grandissant
pour
les
orgues
symphoniques
du
19e
siècle,
donnant
naissance
à
une
politique
de
restauration
plus
conservatrice.
Le
principal
facteur
d’orgue
à
ces
décennies
est Dargassies (de l’ancienne entreprise Gonzalez).
Les
premières
décennies
du
21e
siècle
semblent
expliquer
les
points
de
vue
développés
dans
la
dernière
partie
du
siècle
passé
:
restaurations
plus
prudentes,
respect
pour
les
vues de facteur original et l’histoire ultérieure de l’orgue.
Remarquablement,
trois
orgues
nouvelles
sont
ajoutées
au
paysage
de
l’orgue
parisien
:l’orgue
Aubertin
à
l’église
St
Louis-en-l’ile
(2004),
l’orgue
Rieger
à
la
Philharmonie
(2016)
et
l’orgue
Grenzing
à
l’auditorium
of
Radio
France
(2016).
En
outre,
des
orgues
plus
petits
ont
été
construits
:
deux
orgues par Cogez et un par Chevron.
En
revanche,
l’entretien
et
la
restauration
des
orgues
parisiennes
existantes
est
gravement
entravée
en
raison
d’un
manque
de
ressources
;
la
plupart
des
restaurations
en
cette
ère
sont
financées
par
des
fonds
privés
(par
exemple
Saint Clotilde, 2006).
Le
tableau
ci-dessous
indique
les
principaux
facteurs
d’orgues
du
21ème
siècle
(et
des
dernières
décennies
du
XXe
siècle)
aijsi
que
le
nombre
d’orgues
qu’ils
ont
construit
ou
restauré
et/ou
rénové.
Le
tableau
montre
alors
la
prédominance
de
Dargassies,
en
particulier
dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle.
À
cette
époque,
il
y
a
17
nouveaux
orgues
et
….
une
forte
baisse
par
rapport
du
19ème
et
20ème
siècle,
toujours
impressionnant
lorsque
se
rendant
compte
que
ce
«
marché
»
est
bien
saturé
après des siècles de manufacture d’orgues à Paris.
ORGUES DE PARIS 2.0 © Vincent Hildebrandt COLOPHON